citations de Raoul Vaneigem

"L'entreprise scolaire n'a-t-elle pas obéi jusqu'à ce jour à une préoccupation dominante : améliorer les techniques de dressage afin que l'animal soit rentable ?"

"L'école .... elle est déjà détruite. De mois en moins concernés par ce qu'ils eseignent et étudient - et surtout par leur manière d'instruire et de s'instruire - , professeurs et élèves ne s'affairent-ils pas à saborder de conserve le vieux paquebot pédagogique qui fait eau de toutes parts ?"

"L'ennui engendre la voilence, la laideur des bâtiments excite au vandalisme"

"Le développemet de la consommation a permis, en touchant une lus large couche de populatio, d'absorber jusqu'à un certain point une quantité croissante de marchandises conçues mois pour leur usage ratiquequ'à l'effet de rapporter de l'argent. La qualité d'un produit a été traité avec d'autant plus de désinvolture que ce n'est ppas elle qui déterminait le chiffre des ventes mais le mensonge publicitaire daont elle était habillée pour séduire le client."

"Le combat contre la tyrannie, dont se prévaut la liberté de parole et de pensée, est un leurre si le citoyen n'apprend pas à repérer et à distinguer dans les informations dont il a les yueux et lesoreilles chaque jour encomrées, à quelles conjuration d'interêt eles servent, ou, du moins, comment elles sont ordonnées, gouvernées,déformées."

"La pire façon de condamner certaines idées est de les imputer à crime. Un crime est un crime et une opinion n'est pas un crime, queleque influence qu'on lui impute. Interdire un propos sous le prétexte qu'il peut être nocif ou choquant, c'est mépriser ceusx qui le reçoivent et les supposer inaptes à le rejeter comme aberrant ou ignoble.  C'est en fait, selon la méthode du clientélisme politique et consumériste, les persuader implicitement qu'ils ont besoint d'un guide, d'un gourou, d'un maître."