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lutte des classes, humanisme, actualité- valeurs de la vie contre les valeurs de mort- Sécuritarisme & Totalitarisme- Esperanto- Littérature, poésie

la distance révèle, et permet la prise de conscience

 

  27/11/2009

Ainsi quand on se retrouve en situation de redécouvrir la vie des années d'avant 1980, des années 50, 60, ou avant, quand tout à coup par des romans, des films, des souvenirs personnels on se rend tout à coup, horrifiés, compte d'à quel point certaines choses ont changé et de tout ce qu'on a perdu depuis l'époque de Gilbert Ganne en liberté, en qualité de la vie, en relations entre les gens, et en équipement de la société, et en rapidité et fiabilité de fonctionnement des organismes et publics et privés.
Mais déjà, tellement la France est en chute libre, quelques années suffisent : Je me suis retrouvé hier dans un quartier où j'avais longtemps vécu et avais assidûment fréquenté, et où je n'avais pas mis les pieds depuis plusieurs années (puisque maintenant on ne peut quasiment plus se déplacer en voiture dans une ville, quand à se garer il ne faut même pas  penser )
de découvrir ce qu'est devenu un quartier que j'ai connu si vivant et sympa, ça fait un choc.
C'est là qu'on voit la différence !
Et les lignes de force de la dégringolade que subit la France. (
http://blog.monolecte.fr/post/2011/04/12/Les-derniers-jours-du-monde )
J'étais jusqu'à présent estomaqué d'apprendre qu'aux USA les centre-villes, loin d'être les endroits les plus actifs, les plus riches, les plus beaux, les plus modernes, des villes étaient au contraire les quartiers les plus délabrés, là où se forment les ghettos, où les gens se font tuer par les gangsters ou par les flics, où traînent les mendiants et les tags où tout est laid pauvre et délabré ! Eh bien, je crois que maintenant la France va suivre, là aussi le même chemin.
Bien sûr avec les politiques municipales actuelles concernant la circulation et le stationnement, les magasins des contre-villes vont fermer les uns après les autres, faute de clients. Et en plus l'épicerie du coin où je passais sur la route entre le bureau et chez moi a disparu, ça je le savais déjà, de même qu'ont fermé successivement les marchands de meubles, les droguistes, les marchands d'articles de jardin, et quasiment tous les autres commerces utiles, mais plein, plein d'autres commerces à leur tour ont fermés leurs portes, et on découvre des rideaux de fer couverts de tags, et des bâtiments à l'abandon là où lors de mon dernier passage il y avait des commerces, des garages, etc, remplis d'activité.
Même l'étude du notaire, et sa demeure cossue, sont fermées, l'étude n'a pas été reprise, ce qui est surprenant, les gens doivent être morts, et la belle maison d'où on voyait entrer et sortir des gens, est à l'abandon, bientôt en ruine, le jardin transformé en broussaille sauvage, et des boites de coca, des bouts de "plastocs" sales jetés, transforment la cour en décharge. Horrible ! Déjà l'usine de mécanique avait été sous mes yeux fermée et transformée en résidence de standing à la mode de maintenant : un bloc blindé aux appartements sous digicode, et sans doute vendus très cher. D'une manière générale on voit toutes les belles maisons "bourgeoises" du quartier, qui étaient des foyers, où des gens vivaient, à l'abandon ou en passe de le devenir, vu la délirante inflation spéculative de l'immobilier.
Les hotels montrent des prix absolument délirants : 75 "euros" pour une nuit dans une chambre pour une personne ! (et dire qu'il y a 30 ans je pouvais loger à l'hotel, ce que j'ai fait durant plus d'un an, aujourd'hui ce serait impossible, comment ferais-je ?! comment font les jeunes qui sont nommés ici ? doivent-ils comme on en montre parfois, coucher, tout en ayant un emploi dans les abris pour clochards ?!)
Qui peut encore voyager, dans cette société d'exclusion, faite uniquement pour les cadres sup et les boursiers ?
Et les autres autrefois hotels ou cafés, ou épiceries, fermés et recouverts par des volets roulants fermés. Tout est décati faute d'argent pour entretenir, ou alors remplacé par des fenêtres en plastique.
Devant tous les cafés encore ouverts des gens debout dans le froid qui fument, silencieux, il ne manque plus qu'à leur coller une étoile jaune !


Et bientôt des caméras de vidéo-surveillance partout, comme dans un enfer de chez Staline. déjà leurs muffles hideux sont braqués sur le trottoir de la gare.

 

 

Dans un autre domaine aussi combien l'ambiance a chagé, dans les modernes années 60  on en riait, maintenant c'est tout un drame et puis relisez les dessins humoristiques de Jean Bellus, les chansons burlesques et les sketchs comiques qui faisaient s'ecsclaffer tout le monde sans problème, et qui ne nos jours vaudraient une diabolisation et une censure à vie à leur auteur!

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R
<br /> <br />  on "délocalise" aussi dans ce domaine : il ne va plus rien y avoir dans les centre-ville. Plus une seule administration (ni service) qui délocalisent les unes après les autres, plus un seul<br /> siège social, ni immeuble de bureau, et ne parlons pas des usines et des artisants, déjàs tous chassés des villes depuis plusieurs décennies, plus une seule Institution. Il n'y a plus rien dans<br /> les centre-ville à part les ghettos à touristes, et des squatts persécutés par la police, des ruines, des mendiants, il n'y a plus une seule administration, ni service, ni commerce utile, ni<br /> cafés (qui feront faillites un par un), plus rien, plus d'églises non plus (toutes fermées) .<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> J'en ai remis une couche! <br /> <br /> <br /> Détestables villes<br /> <br /> <br /> <br />
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Y
<br /> Nom d'une pipe! Changer de moyen de transport!<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> et partir se ressourcer<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> à défaut les coquelicots en en-tête de votre blog sont vachements beaux !<br /> <br /> <br />