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lutte des classes, humanisme, actualité- valeurs de la vie contre les valeurs de mort- Sécuritarisme & Totalitarisme- Esperanto- Littérature, poésie

Et c'est bien ça le pire !



Le  fascisme  (dont le nazisme)  n'était pas du tout une parenthèse hors-norme dans l'histoire contemporaine (et d'ailleurs si c'était le cas comment l'expliquer ?!) mais le premier à-coup, brutal et "maladroit" (comme disent les Public-Relations ) d'une tendance lourde de nos sociétés modernes ......

 

 

( un auteur qui fut clairvoyant Bernard Charbonneau)

 

des qui ont bien compris aussi c'est le site noslibertés.org :

"Dans kla France de 2011, les formes du pouvoir, les avancées technologiques, la centralisation des médias, l’internationalisation des industriels sont très différentes. En 1933, Hitler a pu s’appuyer sur le nouveau média de masse, la radio, pour faire sa propagande auprès des masses. Aujourd’hui, la télévision permet de faire bien mieux et surtout de manière plus subtile, plus trompeuse pour l’intelligence. Hier, Adolf Hitler parlait seul dans un micro. En 2011, des spécialistes, des experts sont invités à débattre démocratiquement d’un sujet : le tabac, le sida, le réchauffement climatique, le cancer, l’islam, la mondialisation. Hier, Adolf Hitler n’avait pas de caméra de vidéo surveillance afin de mettre sous contrôle l’ensemble des citoyens. Il fallait des agents de la Gestapo qui rapportaient ce qu’ils avaient vu dans la rue : un Juif sans étoile, un Juif dans le tramway, un Aryen discutant avec un juif. Hier, Adolf Hitler avait besoin de camps de concentration pour fournir une main-d’œuvre gratuite à IG Farben et au reste de l’industrie de guerre. Aujourd’hui, les esclaves sont chinois ou indiens, loin des regards occidentaux. Hier, Adolf Hitler n’avait pas de radars automatiques, ni de système informatique complexe, ni de programme Échelon, ni de puces RFID. Notre époque est donc totalement différente du nazisme de 1933-1945 dans sa forme, mais pas dans ses objectifs : fabriquer des boucs émissaires pour que les cartels industriels et bancaires puissent continuer à tuer, monopoliser, coloniser, exploiter, esclavager, délocaliser, polluer, cancériser, criminaliser, culpabiliser. Aujourd’hui, plus besoin d’un Adolf hurlant dans un micro pour accepter l’inacceptable. La propagande démocratique de la presse, de la radio et de la télévision suffit à ce que le peuple se soumette à la volonté de l’État et de ses experts grassement payés.

Par contre une constante est la fameuse "obéissance" de ceux qui sont les rouages de toute organisation (souvenez-vous de ce que dit Zygmunt Bauman dans son livre "Modernité et Holocauste) Bien souvent, les Allemands, peuple très discipliné, se contentaient simplement d’obéir aux ordres de leurs supérieurs. « Mon supérieur veut que je vous interdise de sortir de chez vous après 21h, alors j’exécute les ordres ». « Mon supérieur souhaite vous exproprier de votre logement, alors j’obéis, mais je comprends votre situation désespérée… »
Le principal défaut du nazisme était son côté trop rapide et trop voyant. En 2011, le nazisme est beaucoup plus intelligent : il avance de manière progressive. Comme le disait Montesquieu : « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser […]"

 

32-signes-montrant-que-le-monde-se-transforme-en-une-prison-big-brother-76147741.html


 

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R
rien qu'un détail, sur l'aspect language, c'est très important le langage pour la maîtrise totale et la manipulation des âmes!Vous connaissez Viktor Klemperer et son capital (et courageŭ! il faut savoir dans quelles conditions il a été écrit) et maintenant classique et incontournable livre sur le langage du IIIème Reich ?Après une présentation de ce livre un blogueur nous met en garde:<br /> "plus de soixante ans après nous nous trouvons, ici même, à subir, une dérive langagière, l’imposition d’une nouvelle novlangue, qui a la fonction de toutes les novlangues. Plus les dirigeants ont à la bouche le mot "démocratie", moins il y en a dans les faits. Plus ils parlent de sécurité, de principe de précaution, plus ils nous insécurisent en détruisant les libertés individuelles, plus ils nous mettent en danger par mille nouvelles technologies, et mille pollutions. Et plus les paillettes des profiteurs nous envahissent, plus la misère s’accroît. Le discours de la société sur elle-même (sous-tendue par la soi- disant "science économique" qui en est sa nouvelle théologie) existe bien au-delà de la politique, puisque cette politique n’est plus qu’une marchandise comme une autre, une marchandise à vendre, promue par les mêmes publicitaires qui promeuvent les lessives ou le papier hygiénique.<br /> Hitler et son adjoint Goebbels s’inspiraient déjà de la "réclame" - la publicité (pardon! on dit maintenant "communication" !!) de l’époque. La novlangue actuelle est plus habile. Elle anticipe toute réaction par une occupation de tout l’espace social et de toutes les activités humaines soumises désormais au rapport marchand. Tout est "économique". Tout se vend. La liberté n’est, dans la novlangue actuelle, que la liberté d’acheter, de "choisir" (dans des limites fortement prédéterminées par les industriels et les marchands de mirages), de consommer des objets, des images, des mots, et tout ce qui peut exister. Le bonheur, nous martèle-t-on, ce n’est que cela. Rien d’autre n’est pensable.
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