lutte des classes, humanisme, actualité- valeurs de la vie contre les valeurs de mort- Sécuritarisme & Totalitarisme- Esperanto- Littérature, poésie
Par R. Platteau
Populus = démos
Le "Populisme" c’est :
1 = Humanisme et choix des valeurs, humanistes, morales, sociale etc, et non du mensonge et de l’expoitation des mots pour des interêts de voleurs comme les escrocs
2- être tout bonnement un homme d’Etat, au service de son pays et non des flibustiers qui le razzzient, et de l’interêt général, et un homme d’état démocratique qui sert l ‘interet de son peuple tout bonnement
3 le choix du peuple c’est à dire des gens, on retrouve l’humanisme
4 c’est remettre les principes politiques etc sur leur pieds
5 c’est le courage, le vrai
en résumé le « populisme » c’est l’inverse du « mafiosime »
c’est ça le vrai sens du débat du « populisme », c’est les gens des populi ou la Cosa Nostra de la finance
(et ben oui ! bien sûr je sais très bien que l’emploi de ce terme comme ces milieux et leurs séides le font c’est une grande maneuvre de manipulation très comparable à celles de Staline et autres, mais il ne faut pas résister au plaisir de la dignité du vocabulaire vrai, qui permet justement à analyser les choses sainement et à échapper à leurs maneuvres)
Deŭ citations en conclusion/compréhesion:
« Les mots dévoyés de leur sens deviennent des armes capables de nous détruire, capable aussi de nous empêcher de penser. C’est un processus effrayant » (Silvia Cattori)
« La plej grava afero komprenenda kaj memorenda estas ke tiuj, kiuj profitas la nunan ĥaoson kaj la komentistoj, kiujn ili instalis en la komunikiloj, ne ĉesas misinformi kaj misorienti. Neniam kontraŭmetu argumentojn al iliaj deklaroj nek al ĉiuj uzurpitaj terminoj kiujn ili kutime uzas. Neceas kategorie rifuzi kaj forlasi ilin. Ili gvidos neniun ien ajn. » (John Berger)
«En France, c'est le film «Dupont Lajoie» (Yves Boisset, 1974) qui illustre de manière à la fois emblématique et caricaturale, l'acte de naissance d'une nouvelle Gauche, dont le mépris des classes populaires, jusque-là assez bien maîtrisé, pourra désormais s'afficher sans le moindre complexe. C'est, en effet, au lendemain de la défaite sanglante du peuple chilien, défaite dont le pouvoir alors traumatisant est, aujourd'hui bien oublié, que cette nouvelle Gauche s'est progressivement résolue à abandonner la cause du peuple (dont chacun pouvait désormais mesurer les risques physiques que sa défense impliquait) au profit d'une réconciliation enthousiaste avec la modernité capitaliste et ses élites infiniment plus fréquentables. C'est alors, et alors seulement, que l'«antiracisme» (déjà présenté, dans le film de Boisset, comme une solution idéale de remplacement) pourra être méthodiquement substitué à la vieille lutte des classes, que le populisme pourra être tenu pour un crime de pensée et que le monde du showbiz et des médias pourra devenir la base d'appui privilégiée de tous les nouveaux combats politiques, aux lieux et place de l'ancienne classe ouvrière.»
«Dans le «Figaro magazine» du 6 janvier 2007, Alain-Gérard Slama écrit que «les deux valeurs cardinales sur lesquelles repose la démocratie sont la liberté et la croissance». C'est une définition parfaite du libéralisme. À ceci près, bien sûr, que l'auteur prend soin d'appeler «démocratie» ce qui n'est, en réalité, que le système libéral, afin de se plier aux exigences définies par les «ateliers sémantiques» modernes (on sait qu'aux États-Unis, on désigne ainsi les officines chargés d'imposer au grand public, à travers le contrôle des médias, l'usage des mots le plus conforme aux besoins des classes dirigeantes). Ce tour de passe-passe, devenu habituel, autorise naturellement toute une série de décalages très utiles. Si, en effet, le mot «démocratie» doit être, à présent, affecté à la seule définition du libéralisme, il faut nécessairement un terme nouveau pour désigner ce «gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple» où chacun voyait encore, il y a peu, l'essence même de la démocratie. Ce nouveau terme, choisi par les ateliers sémantiques, sera évidemment celui de «populisme». Il suffit, dès lors, d'assimiler le populisme (au mépris de toute connaissance historique élémentaire) à une variante perverse du fascisme classique, pour que tous les effets désirables s'enchaînent avec une facilité déconcertante. Si l'idée vous vient, par exemple, que le Peuple devrait être consulté sur tel ou tel problème qui engage son destin, ou bien si vous estimez que les revenus des grands prédateurs du monde des affaires sont réellement indécents, quelque chose en vous doit vous avertir immédiatement que vous êtes en train de basculer dans le «populisme» le plus trouble, et par conséquent, que la «Bête immonde» approche de vous à grands pas. En «citoyen» bien élevé (par l'industrie médiatique), vous savez alors aussitôt ce qu'il vous reste à penser et à faire.
Jean-Claude Michéa
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